« Mais où est donc passé le Trou du Pachu » ?
Partis de Montlardier, hameau des Bauges (740 m) dans un environnement assez austère de versant nord, et après une belle grimpette dans la forêt baujue glissante au pied des hêtres, nous faisions enfin connaissance avec la bucolique combe de l’Ilette.
Ambiance verdoyante des parterres de rumex foisonnants et des tapis de populage des marais, pause gourmande sur un tronc d’arbre auprès d’une roche avec …une marque rouge : là démarra la recherche de ce Trou du Pachu, signalé comme passage obligé dans quelques topos sérieux sur le Roc de Poyez.
Une approche »sanglier » sous la falaise ouest du Roc de Poyez nous amena vers une brèche , à l’altitude 1650 environ, où nous imaginions découvrir un »trou », un gouffre, une faille digne des reliefs karstiques ! Eh bien ! rien de tout cela, si ce n’est un sol de roches calcaires, des marques rouges, l’amorce d’un sentier descendant vers l’est, et une remontée scabreuse vers l’arête du Roc, qui ne nous inspirait guère.
Aussi fîmes-nous retour sur le versant ouest de la Combe de l’Illette, que nous remontâmes, direction sud, par un fort bel itinéraire dans les pelouses alpines fleuries, avec des résidus de névés.
Avant le col de Rossanaz, nous avons obliqué vers l’est pour monter direct à l’antécîme du Roc de Poyez (1935 m), dré dans l’pentu. La petite brume attendue nous accompagna pendant le casse-croûte.
Le retour , prévu par le versant est du Roc, nous obligea à repasser par la brèche à 1650 m. De nouveau, nous essayâmes de tomber sur le Trou (et non pas dans le trou)… Las !
Nous avons alors entamé résolument la descente vers la civilisation, en empruntant des sentes traversant éboulis et pelouses glissantes, avant de retrouver les ruines du chalet Besson, bien en-dessous de la Croix du Plane, puis la piste forestière de Montlardier. A noter que les traces sont assez discontinues sur ce parcours plutôt sportif .
Dénivelée + 1200 M Distance 11Km Durée 7 heures.
Participants : Nicole, Sigrine, Daniel, Geneviève.
PS : la nuit portant conseil, nous nous avisâmes le lendemain matin seulement, que le Trou du Pachu, c’était la brèche 1650 : un trou, une percée dans la falaise ! et non pas un trou géologique karstique !!! Nous avions donc découvert le Trou du Pachu, sans le savoir. A méditer !