Ce sommet préalpin, culminant à 2063 m, est la dernière pointe au nord d’un chaînon calcaire, lui-même isolé à l’extrémité septentrionale des Bauges.

A l’image de La Belle Étoile, des Pointes de la Deuva et de Cruessajran, situées plus au sud, la Dent de Cons, bien que d’altitude modeste, est escarpée et son accès est raide de tous côtés.

Nous avons choisi l’itinéraire en boucle partant du parking du Raffort (lieu-dit à 1180 m, au-dessus de Marthod). Dénivelée 900 m ; distance 7 km ; horaire 5 h 30 avec les pauses.

On remonte le tranquille vallon du Creux du Cayon, versant nord-est du col de la Sellive (1721 m), lequel mérite une pause à l’ombre d’un vigoureux arbre en parasol, et parmi l’herbe grasse parsemée de fleurs ; mais c’est surtout l’impressionnante Combe du Chiriac, interminable toboggan calcaire plongeant vers Allondaz, et la raideur de toutes les pentes environnantes, qui retiennent l’attention !

Et en effet, les mollets se ressentent de l’effort, dès que l’on repart en direction de la crête sommitale de la Dent de Cons, sur le sentier balisé en rouge, terreux, avec quelques « marches « rocheuses » ; le sentier remonte en zigzag vers l’ouest, pour atteindre le point 1965 m.

Là, on découvre le lac d’Annecy, la Tournette, et la crête filant vers le nord en direction du sommet.

Une marche facile nous amène à la table d’orientation de la Dent de Cons (2063 m), lieu idéal pour immortaliser par l’image, ces moments de contemplation.

Pas question de casse-croûter ici, malgré l’ambiance panoramique ! Car la perspective aérienne de la longue arête effilée que nous allons découvrir à la descente, nous incite plutôt à aller y voir sans tarder, les réflexes et les jambes encore échauffés et opérationnels !

C’est magnifique, et pas difficile techniquement ; bien sûr, on reste vigilants, les 2 câbles placés à des passages plus escarpés sont utilisés, mais pour qui est habitué aux terrains aériens, rien de surprenant ! une fois le Rocher Prani dépassé, on se retrouve assez vite au milieu d’arbustes et arbres, la raideur du sentier ne se dément pas.

On casse-croûte bucoliquement vers 1770 m face à la Tournette, avant de terminer le retour à l’alpage de l’Alpettaz dans une forêt de versant ombragé, puis sur une piste forestière ramenant au parking du Raffort.

Belle découverte de la frontière entre les 2 départements de Savoie, quatuor de choc, dépaysement par rapport à Belledonne, « todo va bene » !

Participants : Dominique, Daniel, Jean-Nöel, Geneviève

Catégories : Randonnée pédestre

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