Traversée par les arêtes sud/est et sud/ouest, randonnée alpine que l’on pourrait coter entre T4 et T5.
Ce fut une reconnaissance et une découverte pour les trois coéquipières (Nicole, Clo, Geneviève), avec recherche partagée du meilleur itinéraire dans la première partie de l’arête sud/est, la plus délicate, pour passer le Bec de l’Aigle.
Départ de Tioulevé, au-dessus de Montsapey (1240 m).
Montée au col de Basmont dans une ambiance quasi hivernale, sous la face austère du mont Bellacha. Ensuite au soleil, grimpée assez raide et directe sur le versant est du Bec de l’Aigle, dans la partie végétalisée entre les dalles rocheuses. Descente à une brèche par un sentier terreux dans lequel les “prises” végétales s’avèrent indispensables. Remontée moins ardue à un second “bec” , deuxième brèche. Là, on aperçoit la suite, le point coté 2053. Jusqu’au sommet, ce sont une succession de pentes redressées, de brèches à négocier au mieux, en restant toujours en versant sud, sur des vires, traces confidentielles ou leurs “variantes”.
Ce jour-là (17 octobre), les rochers escarpés ou grandes falaises schisteuses en versant nord (un peu enneigé) mettaient en valeur les pelouses jaune d’or, le ciel était bleu, le panorama à 360° : encore une fois, que demander de plus ?… Nous avons casse -croûté au sommet, avant de faire le retour par la voie normale (arête sud/ouest, lac noir, col des génisses).
Dénivelée 1300 m ; distance 13 km.