Sigrine, Jean-Michel, Didier F., Daniel, Jean-Noël.
La pointe du Dard, n’est ni une pointe, ni un dard. C’est l’aboutissement d’une longue croupe, dont on rejoint le fil après une raide montée en forêt, plus dégagée que le topo ne le laisse entendre. La descente s’effectue en rejoignant le creux du vallon. Elle est agréablement skiante, jusqu’au moment où l’on atteint l’étroiture du ruisseau.
Départ 9h20, dernière arrivée au sommet 14h20.
De cette jolie ballade, aux vues spectaculaires, je tire deux enseignements.
- De vieilles peaux de phoque spongieuses, doivent être mises à la poubelle sans attendre le printemps : marcher avec des iceberg collés sous les skis, c’est fatiguant. Déchausser régulièrement pour piocher et gratter au couteau, c’est lassant.
- La course en solitaire n’est pas une spécialité réservée à la voile, ça se fait aussi en ski de rando : vu l’état désastreux de mes peaux, mes chers camarades disparaissent rapidement dans le paysage. Je les retrouverai deux heures après, au sommet, à moitié gelés.
2 commentaires
Geneviève · ven. 26 Mar. 2021 à 16 h 10
Belle prose pour imager cette sortie beaufortaine !
L’humour plutôt que les récriminations sur le matos pourri !
Merci, Sigrine, et tu nous dis quand tu « arroses » tes nouvelles peaux, en compagnie de tes compagnons du jour !
Sigrine Genest · ven. 26 Mar. 2021 à 19 h 27
A la prochaine promenade dominicale je mets les bouteilles dans la voiture ! Bizz
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