Comme l’a relaté Bernadette dans le précédent article, le premier jour voit un groupe bien motivé s’attaquer à une sortie de 1200m de D+, d’entrée de jeu. Leur objectif ? Le Col Girardin et la Tête de Favières, au-dessus de l’arrivée des remontées mécaniques de la station de Ceillac. Ils passeront près du Lac St Anne, où le panorama est exceptionnel. Composition de cette escouade : Bernadette, Virginie, Rosario, Jean-Noël et Alain.
“Excellente neige souple à le descente. Le retour depuis le Melezet fut long, en mode skating ! 20.5 km, 1230 m D+”, relate l’un des membres de ce groupe.
Le même jour, Geneviève se lance dans l’ascension du Col de Bramousse en solo, avec des crampons légers sous les chaussures. Il se sont avérés “bien utiles sur les 200 derniers mètres, et surtout à la descente, ludique”.
Un autre groupe (Sigrine, Fabienne, Raph, Magali, Ghis) est monté beaucoup plus vite au lac St Anne, et pour cause, ils ont pris la “version péprouf” : “montée par les remontées mécaniques jusqu’à 2400m !! Puis direction le Lac St Anne et montée par le vallon menant au Col Girardin. Les derniers mètres (de la Tête de Favière 2867m, ndlr) se font à moitié sur de la neige gelée et dans les cailloux. Sur la crête, un groupe de skieurs nous informe que l’accès au Col Tronchet est inaccessible car une plaque de glace suivie d’une crevasse empêche de poursuivre l’itinéraire. A la redescente, après 30 min de plaisir hors piste, nous rejoignons la piste de la Chaurionde du domaine skiable de Ceillac… pour profiter du soleil à l’auberge sur les pistes = Total péprouf !”, raconte Ghis après cette belle journée.
Pour ma part, c’était comité restreint avec Cécile et Daniel. Nous avons posé la voiture au pied des pistes de Ceillac et avons lancé nos glissades à l’assaut du Col Tronchet, pour la première sortie de ski de randonnée pour Cécile. Bien sûr, safety first, comme on dit en bon français : nous avons fait un cours d’utilisation de l’ARVA/pelle/sonde puis un cours de conversions.
Cécile écrit :
“Ce qui m’a marqué le plus, c’est le calme et la nature apaisée sous le soleil. Les paysages sont magnifiques et c’est un vrai privilège que de grimper si haut sans mécanisme (1000 m D+ pour atteindre l’altitude honorable de 2600m) à la force de son corps et de son mental. Je me suis sentie privilégiée, c’est le mot.
Merci à mes deux acolytes du jour : Daniel, remarquable de gentillesse et d’énergie et Eliot pour sa bienveillance et générosité. La descente n’a pas été un plaisir – trop de fatigue. Demain, on fera plus court et je kifferai la descente.”
3 commentaires
Geneviève · mar. 27 Fév. 2024 à 14 h 49
Et ce n’est que le premier jour !!!
Serge Bajda · mer. 28 Fév. 2024 à 11 h 29
Grand merci à tous les randonneurs du Queyras pour la carte postale. Bon rétablissement à Rosario en espérant que ce ne soit pas trop grave et bonne fin de saison sur les planches.
Serge
Cécile · mer. 28 Fév. 2024 à 16 h 09
Trop chouettes ces récits d’aventures 🙂
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